03 Mar Mobilisation contre les suppressions de postes à l’école
J’ai saisi le Directeur Académique des Services de l’Education Nationale (DASEN) après avoir été interpellé sur des projets de fermeture de classe, qui concernent notamment le RPI Argagnon/Balansun/Castetis, le RPI Goès/Estialescq et l’école élémentaire Charles de Bordeu à Mourenx. J’ai interrogé les maires concernés par d’autres fermetures sur d’éventuelles d’autres interventions.
Au niveau départemental, ce sont 13 postes qui doivent être supprimés. Aussi, dans la perspective de la rentrée de septembre 2021, mais aussi du Comité Technique Spécial Départemental (CTSD) qui se réunit demain, je m’interroge sur les annonces faussement enthousiastes et positives de Jean-Michel BLANQUER qui a osé parler d’une « école de la confiance ». Je ne porte pas de jugement sur la répartition des postes et fait confiance à l’inspection académique des Pyrénées-Atlantiques.
Nous avons vu pendant la crise sanitaire des enseignants extrêmement dévoués, des élus particulièrement attachés à améliorer chaque jour leurs infrastructures scolaires et des parents troublés par les allers-retours d’un ministre incapable d’avoir une ligne de conduite. Je ne sais pas si, comme l’an passé, un moratoire sur les fermetures de classes est possible. Mais je partage l’inquiétude et la colère de celles et ceux qui s’opposent à ces restructurations dans le domaine éducatif.
Je veux également pointer les difficultés de remplacement que nous rencontrons dans les Pyrénées-Atlantiques. Selon les organisations syndicales, trop de classes, à ce jour, ne disposent pas de maîtres. J’espère que des moyens nouveaux pourront être accordés en la matière.