A l’issue du 1er tour des élections départementales et régionales

A l’issue du 1er tour des élections départementales et régionales

Je veux dire ma colère sur la faible participation. Non pas à l’égard des électeurs, ils sont libres. C’est à nous de les intéresser. Mais à l’égard des politiques en général et du gouvernement en particulier. Dès le mois d’avril, nous savions qu’il y avait un risque à organiser une campagne électorale dans cette période de sortie du COVID. Nous étions que 73 députés à préconiser un report à l’automne (contre 443 pour le maintien en juin). Organiser un scrutin sans campagne électorale, c’est organiser l’échec. De plus, le gouvernement a refusé toutes nos propositions en faveur du vote sur trois jours, du vote par correspondance qui auraient permis de soutenir la participation. Sans compter que la campagne officielle pour inciter les Français à voter, et expliquer les enjeux du scrutin, a été nulle et quasi inexistante. A force de considérer qu’il n’y a qu’une seule élection qui vaille, le pouvoir détricote notre démocratie. Et je ne parle pas ici du fiasco de la distribution des documents électoraux. Pour les Régionales, dans ce contexte, le score d’Alain ROUSSET est exceptionnel. Il confirmera au 2nd tour. Pour les Départementales, je note que partout en Béarn, les candidats soutenus par le Parti Socialiste obtiennent de très bons résultats. Je ne peux les détailler tous mais sur notre 3ème circonscription, je me réjouis d’abord de l’excellent score d’Yves SALANAVE-PEHE et Nadine BARTHE mais aussi des réelles perspectives de victoire qu’ont Emmanuel HANON et Marie-Ange MINVIELLE ; Valérie CAMBON et Jean ARRIUBERGÉ ; Patrice BADUEL et Véronique DEHOS ; Amandine PAINSET et Jean-Bernard PRAT ; Benoît MONPLAISIR et Karine LAPLACE ; mais aussi Anne BARBET et Claude AUSSANT sur Oloron 2 dont la partie lasseuboise fait partie de notre circonscription. Pour l’emporter, il faut deux choses : mobiliser celles et ceux qui ont fait un autre choix à gauche et qui naturellement doivent se retrouver dans les candidatures citées plus haut ; et, bien sûr, convaincre les abstentionnistes de l’importance de ce scrutin et de l’intérêt du projet que nous portons dans chacun des cantons et au niveau départemental.