Réaction suite à la journée du 1er décembre

Réaction suite à la journée du 1er décembre

Voici ma réaction suite à la journée de mobilisation des gilets jaunes du samedi 1er décembre.
J’ai été, dans les Pyrénées-Atlantiques, l’un des tout premiers à soutenir les revendications des gilets jaunes, notamment en matière de fiscalité et de justice sociale. Mais dès le début, avant même la première manifestation, j’avais évoqué les risques de débordement, surtout en cas de « pourrissement » du conflit. Dans une tribune publiée par la presse le 17 novembre dernier, je craignais expressément ces débordements. C’est malheureusement chose faite à Paris et, dans une moindre mesure, en province. Avant toute chose, il convient de condamner avec la plus grande fermeté les agissements de ces casseurs, de ces criminels. Je ne confonds pas ces « malades » avec la majorité des gilets jaunes. Mais pour être crédible, justement, les gilets jaunes doivent condamner avec la plus grande vigueur l’attitude de ces délinquants. Dans le même temps, le gouvernement doit au plus vite sortir de sa stratégie de l’enlisement. Il doit suspendre les hausses prévues sur le carburant et l’électricité. Il doit rétablir l’impôt sur la fortune et engager au plus vite un « Grenelle » sur le pouvoir d’achat, la fiscalité, la justice et l’environnement. Le pays « ne peut pas se payer » un quatrième samedi le week-end prochain. Ce soir, je rencontre un groupe de gilets jaunes de Mourenx, Artix et Monein. Je les écouterai, je leur rappellerai les positions du parti socialiste et je porterai leurs revendications sociales cette semaine à l’Assemblée nationale.