COMMUNIQUE DE PRESSE – Etude de mortalité sur le bassin de Lacq : des conclusions claires

COMMUNIQUE DE PRESSE – Etude de mortalité sur le bassin de Lacq : des conclusions claires

L’« étude de mortalité » réalisée par Santé publique France qui a été présentée hier soir aux membres de la commission de suivi de site révèle qu’il n’y a pas de surmortalité sur le bassin de Lacq par rapport au reste de l’Aquitaine et aux autres régions françaises.

Sans surprises, selon cette nouvelle étude :

  • Il n’y a pas de surmortalité, entre 1968 et 2014, « pour l’ensemble des causes, tous cancers, cancers respiratoires inclus » ;
  • Il n’y a pas de surmortalité « quelle que soit la cause, dans la zone la plus exposée qui inclut les communes les plus proches des sites industriels » ;
  • Une surmortalité, entre 1999 et 2014, « a été identifiée concernant les maladies de l’appareil respiratoire et circulatoire » mais hors cancers et hors de la zone la plus exposée et sans qu’aucun lien ne puisse être établi entre cet excès de mortalité et la présence des activités industrielles.

Ma position reste la même : s’il y a un risque connu des services de l’Etat, il faut interrompre immédiatement les activités industrielles. C’est la santé qui doit primer ! Mais ce n’est pas le cas, le communiqué de la préfecture nous le rappelle.

Restons attentifs, ne minimisons pas les risques, soyons exigeants avec les industriels.

La polémique va-t-elle s’arrêter ? Vraisemblablement pas. Il y a des professionnels de la « démolition » qui se sont emparés de ce sujet, comme Mediapart, au point de publier un article qui dans son titre parle de surmortalité « significative » alors que l’étude conclut précisément l’inverse.

Inspirés par la SEPANSO, ces organes de presse ont cherché à diaboliser un complexe industriel qui, depuis 50 ans, donne de l’emploi à des milliers de personnes. L’objectif de la SEPANSO et de ses responsables a toujours été de nourrir la confusion pour créer de la peur, de l’angoisse. Ils n’y sont pas parvenus mais ils vont continuer. C’est leur seule façon d’exister.

Pendant deux ans, j’ai laissé les responsables de la communauté de communes administrer ce dossier, ils en ont été capables techniquement mais incapables politiquement. Si on ne se ressaisit pas, aucun investisseur ne viendra créer une usine et des emplois sur le bassin de Lacq. Aucun !

Donc, comme je l’ai indiqué à la préfecture, ce « cirque » avec des associations immatures, en mars c’est fini. Si l’Etat veut continuer de travailler avec eux, c’est son droit, mais il le fera sans les collectivités locales et, je l’espère, sans les industriels et les organisations syndicales.Il y a des milliers de demandeurs d’emplois sur le bassin de Lacq. Je n’accepte pas qu’on leur dise qu’ils n’ont aucun destin et qu’ils doivent se contenter du chômage.

David HABIB
Mourenx, le 20 décembre 2019